Leelou Guével

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du 28 mars au 30 mai 2024

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Olivier Assouly dans son livre « l’amateur, juger, participer et consommer « dit : que l’amateur est dans le faire, mais tout en ayant une liberté d’action. » Et pour reprendre ses termes : il serait générateur de possibilités d’existence inattendue. Cintrer le vivant est une immersion dans l’apprentissage du cintrage du bois. Appliqué à une matière inattendue : la Branche. Ce projet est un apprentissage d’une maîtrise : celle du cintrage du sauvage. La branche est une matière peu coûteuse, facile à récolter. C’est un matériau perpétuel qui présente beaucoup d’avantage technique : à condition de les maîtriser.

« Une grande partie de mon travail a été de m’adapter à cette matière non-uniforme pour en tirer avantage. L’inattendu, comme l’avait décrit Olivier Assouly, ce n’est pas fait attendre. Mon apprentissage fut sinueux : j’ai tout d’abord été dans un rapport d’écoute de ma matière, en passant par des expérimentations parfois structurelles, parfois esthétiques. Ma maîtrise une fois aiguisée : j’ai pu créer et dessiner des objets à cheval entre objet fonctionnel et objet sculpturaux. Ce sont des cohabitions entre sauvage et domestique. Permettant à moi ou à la personne spectatrice : de projeter, de dessiner, de ré-imaginer, ma maîtrise dans d’autres typologies d’objets, usuels ou sculpturaux. » La table basse présentée, est le premier prototype d'une gamme de mobilier d'intérieur, réinvestissant tout les apprentissages emmagasiné durant la recherche.

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Date : 2024
Matériaux : branches

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